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  ••••••••••••••••  ANNONCE ••••••••••••••••
 Premières rencontres internationales  sur le district minier du Warndt à Falck  en Moselle. Les 24, 25 et 26 juin 2016

 

Bande actualités de l'édition Mining in Cornwall and Devon : Mines and Men. Roger Burt

Mining in Cornwall and Devon : Mines and Men

Roger Burt, Professeur à l´Université d’Exeter
Cet ouvrage sur les mines de Cornouailles et du Devon intègre l’histoire économique des mines, de la propriété minérale, et la gestion des mines dans le sud-ouest de l’Angleterre.
L’ouvrage rassemble un imposant matériau à partir d’une variété de sources difficiles à trouver sur les milliers de mines exploitées en Cornouailles et dans le Devon de la fin des années 1790 à nos jours. Il présente une foule d’informations sur ce qu’elles ont produit et à quelle époque ces mines étaient en activité; qui étaient les propriétaires et les gestionnaires et combien d´hommes, de femmes et d’enfants ont été employées. Pour les propriétaires de ces mines, les gestionnaires et les ingénieurs, il offre également un guide complet sur leur carrière en dehors du Sud–Ouest, dans d´autres districts miniers à travers la Grande–Bretagne et dans le reste du monde.
Au fil des pages, cet ouvrage dévoile d’étonnants paysages multiformes, témoins de ces activités anciennes et nous convie à comprendre comment la préparation mécanique des “mines” s’est enrichie dans l’espace et dans le temps aussi bien en Europe que dans d’autres régions françaises.
Un chapitre sur le duché de Cornouailles fournit des détails sur son rôle en tant que propriétaire et comme acteur décisif de la modernisation et de l’évolution administrative des “stannaries”:ces compagnies minières dévolues à l´extraction de l’étain. Ce guide précieux est accompagné d´un CD-Rom qui propose pour chaque entreprise de nombreuses informations.

Renseignements et commande de l'ouvrage

 

Pisolites à cœur constitué d’un fragment de cortex : Minières des Chaumettes (86 -Saint-Léomer)

 

Dans sa thèse, Jean–Paul Fizaine nous invite à comprendre les caractérisations et les évolutions géomorphologiques des paléokarsts et des formations ferrugineuses associées dans le Bassin parisien et ses marges.

Plus de 60 sites de surface ou souterrains ont été étudiés au Sud de l’Ardenne, de la Thiérache ardennaise au Pays–Haut ; sur le contact Jurassique–Crétacé aux confins de la Lorraine et de la Champagne; au Nord du Massif Central, de la Champagne berrichonne au Montmorillonnais ; sur les plateaux crayeux de Normandie, du Pays d’Ouche et de la Plaine de Saint–André ; à la charnière entre Rifts bressan et rhénan.
Les analyses des échantillons recueillis (près de 250) ont démontré que les ferricrètes présentent des faciès extrêmement variés. Ceci peuvent résulte, d’un remaniement mécanique, d’un remaniement chimique ou alliant les deux à la fois. Les dépôts ferrugineux issus à l’origine de ferricrètes générées lors de grandes périodes d’altération ferralitiques qui ont affecté l’Europe occidentale entre le Crétacé inférieur et le début du Tertiaire, ont évolué au gré de l’encaissement des vallées au Plio–Quaternaire.
La finalité de cette thèse vise à démontrer les diverses interactions entre les karsts et les formations ferrugineuses piégées Ces nouveaux éléments sont susceptibles de constituer de précieux outils quant à la reconstitution de paléogéographie à l’échelle locale et régionale.

 

Expérimention lame de poignard
Paysage Parc du Mercantour bande actualités

Archéologie mnière dans les Vosges Saônoises
Mine de la Grande Montagne (Haute–Saône)

Les recherches archéologiques se poursuivent en surface et à l’intérieur des mines de la Grande Montagne de Château-Lambert.

Les spéléo–archéologues de l’Association ERMINA, ont entrepris l’exploration des parties les plus élevées de la mine là où débutèrent les premières exploitations. Elles se situent à proximité de la surface, mais aujourd’hui en surface des tonnes de déblais les protègent. Les passages délicats ont été équipés et sécurisés à l’aide d’amarrages spécifiques et de cordes.

L’équipe travaille en étroite relation avec les laboratoires d’expertise du bois : LEB2D et le Laboratoire CNRS d’Archéologie Moléculaire et Structurale de l’Université Pierre et Marie Curie pour l’étude et la datation du mobilier.

En 2015, les recherches ont permis de découvrir les traces de chantiers anciens à quelques mètres de la surface aujourd’hui totalement recouverte de haldes importantes.

Les archéologues espèrent ainsi reculer la chronologie de cette mine de cuivre qui a peut–être contribué à alimenter les premiers ateliers de métallurgie de cette partie du massif vosgien.

 

 

 

Expérimentation archéométallurgique : Une épée de l’Âge du bronze

L’épée d’Obernai datée du Bronze final 1300-800 av. J.–C.) a été entièrement reconstituée à l’issue d’une opération métallurgique expérimentale inédite. Une première pour un objet de cette taille. L’opération de fonte a duré un peu moins d’une heure et permet de démontrer l’usage de moules bivalves de grande taille en grès des Vosges.

Les épées apparaissent au Bronze moyen et se multiplient au Bronze final avec des typologiques variées. La lame en bronze découverte en 1969 à Obernai (Bas-Rhin) se rattache au type de Krautergersheim à languette tripartite et bords étroits, perforée d’une série d’orifices de rivets circulaires pour la fixation du manche. Sa longueur de 0,70 cm est exceptionnelle.

L’analyse de l’alliage réalisé sur l’objet mis au jour, donne en pourcentage : cuivre 91,2; étain 7,7%; plomb 0,30%; arsenic 0,25%. Le métal reconstitué lors de l’expérimentation respecte ces proportions.

Élaborer des armes, des outils ou des objets de parure en bronze, suivant les techniques des artisans fondeur du deuxième millénaire constitue un champ de recherche privilégié pour l’expérimentation. La fabrication d’un tel objet démontre une fois de plus le savoir–faire des premiers métallurgistes européens.

 

 

Paysages miniers : «Time and Tide» au sud–ouest de l'Angleterre...

Selon la légende, Saint Piran, saint patron des Cornouailles et des mineurs d’étain, était sur le point de toucher terre à Perranporth après un voyage épique depuis l’Irlande en flottant sur une meule de moulin ; il aperçut alors la lueur de l’étain dans les hautes falaises de Droskyn. Il rassembla alors le minerai pour être le premier à fondre le précieux métal.
Une promenade le long de la plage de Perranporth offre une vue panoramique d’une quantité impressionnante de travaux miniers sous forme de grottes, galeries et de puits exposés à l’érosion marine et aux éboulements. La lecture des paysages de Droskyn et de Cligga, loin d’être évidente, nous révèle cette étonnante épopée minière. Si elle survit toujours dans la mémoire des autochtones, elle échappe à la plupart des visiteurs qui parcourent la côte.

Le projet multidisciplinaire Temps et Marée, est en cours pour étudier l’extraction minière et son impact sur le paysage de ces falaises emblématiques de Cornouailles. L’objectif est de reconstituer ce paysage de manière virtuelle à partir d’un Modèle Numérique de Terrain (MNT) .

 

Couler le métal comme il y a 4 000 ans…

Une exposition hors du temps composée de 9 panneaux (roll–up) inédits et de productions issues de plusieurs années d’expérimentation autour du cuivre et du bronze.

La découverte du métal est un des grands évènements de l’histoire de l’Humanité : Le cuivre puis le bronze (alliage de cuivre et d’étain) remplaceront progressivement les outils en pierre que l’homme a mis des millénaires à élaborer.
L’avantage du métal sur la pierre est qu’il se fond, se moule et se travaille à froid ou à chaud. Le métal permet d’obtenir par coulée dans des moules des outils et des armes performants et d’une haute résistance. La métallurgie du bronze va connaître un rapide essor et provoquer dans toute l’Europe une révolution technologique sans précédent qui donnera naissance à une brillante civilisation : l’Âge du bronze, une période qui s’étend de –2 200 à –800 avant notre ère.

Cette exposition a été réalisée par une équipe d’archéologues qui travaillent sur des problématiques liées à l’expérimentation archéologiques des matériaux ; [CEPA (Centre Expérimental de Préhistoire Alsacienne), Laboratoire l’HISCANT MA EA 1132 Université de Lorraine, Laboratoire TRACES CNRS (Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés UMR 5608 ), ERMINA (Équipe Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur les Mines Anciennes et le Patrimoine Industriel)].
Elle présente de nombreuses années de recherches, de tâtonnements et d’expériences qui ont livré une foule d’informations sur la réalisation et l’utilisation des artefacts en bronze.
Son inauguration est programmée le Mardi 10 mai 2016 au 1er étage de la bibliothèque Universitaire de la faculté des lettres et sciences humaines de Nancy.Affiche exposition Couler le métal

 

Progression souterraine dans la mine de Château Lambert (Haute-Saône) Epée en bronze et moule bivalve Creuset avec le bronze en fusion L'épée sortie du moule bivalve Falaises de Droskyn et de Cligga (Cornouailles) Equarrissage du bois avec une hache en pierre polie issue des expérimentations Coupe de charbonnette avec une hache en bronze issue des expérimentations

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